G.Faway

GERALD FAWAY

Gérald Faway est le témoin d’un état de fait, analyste de ce qui définit l’humain, à un instant précis; la verticalité de l’homme, puisant dans ce qu’il a de plus profond en lui et son horizontalité représentant ce qu’il conserve de ses contemporains. Ce croisement de ses axes génère des êtres uniques dans leur imperfection.

Né en 1982 à Liège, l’artiste vit et travaille à Herve, en Belgique. Adepte de la mixité des techniques, ses créations révèlent sensibilité et recherche de la matière; entre méthode et transparence, chaque œuvre nous emmène dans un univers à la fois mystique et fascinant. 

Son travail lui ouvre la porte de plusieurs galeries et expositions prestigieuses en Belgique et notamment la « Louise Gallery » de Durbuy ou la « Galerie Phase » de Tongres. Ses participations à plusieurs salons d’art contemporain français (Marseille, Nantes, Aix-En-Provence, Lyon, Lille, …) lui permettent aujourd’hui d’être représenté en France et en Allemagne par la galerie Estades (Paris – Lyon – Toulon – Baden Baden).

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ROBERT ALONZI

Robert Alonzi est né en 1953 de parents italiens à Soumagne, en Belgique. Il grandit dans la ville minière de Herve entre Liège et Verviers. Rejeté rapidement en tant qu’élève en difficulté d’apprentissage, il est souvent relégué au fond de la classe où le professeur ne prend pas le temps de s’en occuper. Alonzi, touché par cette isolation et laissé-pour-compte, devient réticent à l’idée de se mélanger à ses camarades. Cette isolation et démarcation, l’ayant peut être pénalisé sur le plan littéraire, nourrit aussi grandement sa vision indépendante du monde qui l’entoure. Un univers coloré par les peurs de l’enfance, mais qui, avec les crayons et papiers qu’on lui fournit, devient le témoignage d’une incomparable sensibilité. Les gros et effrayants visages âgés surgissent de ses toiles comme elles le feraient dans l’imaginaire d’un enfant terrifié. A 14 ans il quitte l’école pour aider sa famille à vivre.

Il est souvent souligné qu’ Alonzi dessine sa liste de courses plus qu’il ne l’écrit. Il est passé de la chaîne de fabrication du fromage Maquée à la profession de boucher, “de la Maquée à la découpe dans un abattoir”, il se plaît à rappeler.

Le travail est dur mais le boulot est sûr, du genre que l’on imagine bien pour un type ayant quitté l’école si tôt. Parfois, pour changer, il prend la place d’un copain; retirant la tête des cochons morts au lieu de charger leurs carcasses sur ses épaules et de les placer sur des crochets. Malgré tout Alonzi trouve le temps et l’énergie de commencer la peinture en secret, loin du regard paternel qui considère cette activité comme une distraction pouvant mettre en péril sa position à l’abattoir. Quand Robert a 18 ans, son père découvre les toiles de son fils cachées dans la cuisine et détruit les pièces, son matériel, tout. Persévérant, Robert continue, peignant en secret en parallèle de son travail à l’abattoir. Le travail précoce d’ Alonzi se démarque par l’utilisation d’une palette de couleurs limitée, des scènes enfantines et champêtres ne sont immortalisées qu’avec du rouge, du blanc, du gris et du noir. Les tableaux sont à la fois engageants et déstabilisants, un effet de proportions en décalage, une expression menaçante ou un sentiment étrange et sinistre dans la façon dont les silhouettes se rassemblent et s’articulent dans ses compositions.

L’habitude de longs jours de travail ont donné à Alonzi un sens de l’effort qu’il applique à ses peintures jusqu’à aujourd’hui. Il a conservé la notion d’une journée productive; lorsqu’il est invité pour un déjeuner par des conservateurs et acheteurs, Alonzi s’étonne d’être encore au restaurant à boire du vin, passé quatre heures de l’après-midi; s’ils se la coulent douce, d’où vient l’argent ?

Depuis s’être investi pleinement dans son art, son territoire d’exploration, sa palette de couleurs et son expression se sont développés considérablement. En plus d’injecter davantage de couleurs à ses toiles, il commença à mouler de larges sculptures en bronze et en résine. De deux mètres de haut et plus, elles représentent des enfants surdéveloppés qui s’amusent ou d’énormes jouets, se tenant souvent en face de panneaux de bois déglingués couverts de couches de graffiti de l’artiste.

Beaucoup de ses sculptures sont placées dans des lieux publics, et au-delà de ses commissions, il est exposé dans un nombre d’endroits de plus en plus large; Herve et alentours, Liège, Bruxelles mais aussi en France à Nice et Paris comme en Allemagne, en Espagne, en Italie et à New York.

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GUY ZINNEN

Guy Zinnen est ce que l’on pourrait appeler un véritable « artiste touche à tout ». 

Enfant du pays de Herve, il est profondément attaché à son terroir. Né avec un crayon dans la main, il perfectionne sa formation artistique durant 7 ans à Marie-Thérèse Liège, Sainte Claire Verviers et enfin à Saint Luc Liège. Après de nombreuses années de scoutisme à Battice, il reste un membre actif de plusieurs associations du Plateau. 

Les milles projets qui l’animent dans sa quête de l’œuvre parfaite remplissent son emploi du temps. De par ses expériences aussi diverses qu’hétéroclites dans ses réalisations artistiques, il a acquis une véritable expertise technique. Ce savoir-faire lui permet aujourd’hui de collaborer avec les top artistes du moment et notamment Arne Quinze, Raynaud, Glibert, Bernard Venet, Downsbrough, Petri, Dutrieux,..

Milou

FRED NOENS

Formé dès le plus jeune âge à l’école des Arts St-Luc Liège, Fred Noens se révèle très vite un infatigable curieux, accumulant les expériences dans des domaines aussi variés que la publicité, le dessin de presse, le court-métrage d’animation et la bande dessinée. Mais, c’est véritablement  dans la peinture et la sculpture qu’il va s’épanouir et donner libre cours à sa passion pour le cartoon.

Puisant son inspiration dans des disciplines graphiques aussi variées que les comics, la bande dessinée, le cinéma d’animation et le street-art, Fred Noens s’emploie à cultiver un univers hautement singulier et attachant.